DÉCALÉE, DÉPLACÉE, À PART…

C’était en décembre dernier, j’étais hospitalisée pour troubles bipolaires.



Aujourd’hui, c’est exactement l’inverse qui se passe. Pendant que la peur et le ramdam générés par le Covid-19 se développent lentement mais sûrement, je ne me sens pas vraiment concernée.
Je ne peux m’empêcher de penser que cette peur était déjà présente, que l’épidémie n’a fait que la révéler. De toute manière, le monde aura beau essayer de se protéger de tout, dans un avenir proche ou lointain, une autre affection se déclarera et ce sera pareil. On cherchera fébrilement à s’en prémunir.
Rappelons-nous la dernière maladie contagieuse qui a tant fait parler d’elle : le Sida. Rappelons-nous les directives que nous avons relayées durant de longues années : « Protégez-vous » (de l’autre)… Ou encore les interdits plus que suggérés : « Évitez les rapports non conformes »…
C’est aussi ce qui me dérange dans les festivités balisées, il est presque obligatoire de s’y conformer. Est-ce que ça a encore du sens ? Ou est-ce seulement une façon de nous rassurer et de nous persuader que nous sommes tous unis ? Qu’ainsi nous nous apportons joie et sécurité les uns aux autres ?
Quelle illusion…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *