Longtemps j’ai été victime de bourreaux que je créais moi-même, alors qu’il suffisait d’un non pour m’en défaire. J’ai appris à dire non.
Après avoir dressé le bilan d’une existence de mal-être, ponctuée de déceptions et d’échecs successifs, un jour quelque chose en moi s’est manifesté et m’a poussée à remettre mes croyances en question. En premier lieu, la conviction profondément ancrée que l’Autre ne pouvait que me vouloir du bien.
Voilà ce en quoi consiste le talent Scorpion, pénétrer ce qui est caché.
Découvrir à quel point mes croyances étaient erronées m’a délivrée de mon sentiment de culpabilité et d’indignité. Discerner les mensonges embusqués derrière les masques m’a rachetée à mes propres yeux.
En parlant de mes réflexions autour de moi, je me suis aperçu que ça réveillait un écho chez certains, qu’ils s’intéressent ou non au domaine astrologique. C’est ce qui m’a donné l’envie de partager les enseignements glanés au cours de ma traversée en solitaire.
Je n’ai pas cherché à créer une énième méthode de connaissance de soi ou un nouvel art de vivre. Ce serait renier ce que j’ai appris et qui je suis aujourd’hui. C’est seulement ma manière à moi d’inviter chacun à se créer sa propre histoire, se forger sa propre vision du monde et tracer son propre chemin d’autonomie.
Entendre tout ce qui se dit, mais ne plus écouter ceux qui prétendent avoir découvert un chemin universel et nous disent comment le suivre pour atteindre notre but.
J’ai écrit un livre dans cette optique. C’est loin d’être un manuel d’Astrologie comme le suggère le titre, je me suis servi de mes maigres connaissances en la matière pour ouvrir une porte. Et Scorpion est simplement l’appellation d’une énergie qui nous demande de trouver notre vérité. Sans plus croire aux promesses des uns ou se laisser entraîner par les beaux discours des autres.
Après l’avoir édité, j’ai décidé de le retirer provisoirement pour le réécrire. J’évoquais plus haut l’ouverture d’une porte, c’était une porte d’entrée, la mienne. Je me suis rendu compte qu’il fallait d’abord la refermer, puis en ouvrir une autre donnant sur le monde extérieur.