LA NATURE DES CHOSES

Il semblerait qu’il ne puisse y avoir de sérénité sans la guerre, pour nous faire apprécier la paix à sa juste valeur. Ni d’amour sans la peur qui nous en éloigne, et nous pousse à le rechercher sans relâche. Ni de joie sans chagrins, parce que la tristesse ouvre notre cœur à l’espoir d’une joie nouvelle.

Ainsi va la nature des Hommes.

Et il semblerait que la frustration et la colère nées de cet espoir souvent déçu nous entraîne alors très loin, bien au-delà de nos intentions. Mais n’est-ce pas là justement que se révèle la grâce du pardon ?

Qu’elles soient bonnes ou mauvaises, les choses arrivent et puis s’en vont. Elles naissent et puis meurent, apparemment sans raison. Et puis reviennent chaque fois qu’on oublie, pour nous rappeler qu’elles ont un jour existé et qu’elles existeront encore un jour.
Avec ou sans notre intervention.

Ainsi va la nature de la vie.

Au-delà de nos limites, rien ne nous appartient plus, et c’est heureux.
Au fond, on n’a pas vraiment besoin de faire quelque chose de notre vie. Telle qu’elle est, c’est elle qui fait quelque chose de nous.
Toujours.

Alors, ainsi soit-elle.

Charlie était un chat errant, comme moi…

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